Après une longue pause on reprend le cour des chroniques, ça va, le jeu permet de se remettre facilement dans le bain, j'ai joué 4 amorces pour ce billet :
Eté 1202.Le soleil est accablant dans ces contrées, je sors à la fraiche lorsque la soirée est bien entamée. Cette impression d'avoir perdu mes liens avec la civilisation est encore plus tenace ici. Je ne comprends pas les mœurs des habitants de Grenade, leurs us et coutumes me sont étrangères et le fait de ne sortir que la nuit pour un travail où je suis invisible n'aide pas. Je commets beaucoup d'impairs avec les personnes que je croise, je sens qu'on ne me veut pas, je décide de partir en périphérie de la ville, je loue un petit lopin de terre à un riche propriétaire et j'y cultive des simples et des fleurs. Avec cette activité j'espère nouer des liens avec les marchands de la ville et avec les gens qui la peuplent. Malheureusement mon propriétaire est victime d'une cabale judiciaire, on lui conteste les droits sur ses terres, la proximité de la guerre et la pression constante des chrétiens n'aident pas à avoir des relations sereines. J'essaie de l'aider avec mes connaissances en droit qui datent de dieux siècles, en vain. Il perd ses terres et je deviens une sorte de serf pour le nouveau propriétaire.
Je coche la compétence botanique. Je gagne la compétence "servitude". Je devais perde une ressource, je n'en ai plus, du coup les choses tournent mal et à la place je coche la compétence "droit".
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Printemps 1135.Je n'ai plus de bien matériel, seulement mes journaux et quelques habits récupérés sur mes proies pour me couvrir du soleil. Je connais ce coin de forêt comme ma poche, je suis chez moi, je vis au rythme des créatures nocturnes qui la peuplent. J'en suis moi même une. Au fil des années je vois les modes et les caravanes évoluer, perdant un peu plus le fil de la civilisation. Je me contente de grogner et subvocaliser des conversations à sens unique. Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir perdu les derniers objets qui me rattachaient à lui, mais je ne crois plus du tout au Seigneur, il est clair qu'il n'existe pas, sinon je n'arpenterais pas ce monde.
Je perds une compétence cochée "théologie".
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Automne 1122.Je retourne régulièrement à la campagne, Vera est de plus en plus vorace, j'essaie de la contenir, de chasser pour elle. Mais désormais, chaque fois que je rentre j'ai droit à des trophées, essentiellement de petits mammifères. Entre les plantes, les fleurs et les bêtes, j'ai de bonnes bases pour poursuivre mes recherches alchimiques, la cabane s'est transformée en véritable atelier. Vera est toujours aussi curieuse mais sa soif de sang m'inquiète, est-ce dû à son corps d'enfant en pleine croissance ?
Je gagne une ressource : "composants alchimiques".
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De retour pour cette nouvelle série d'amorces.
Hiver 1121.
L'Eglise a tapé du point sur la table, elle commence à se méfier du mouvement cathare, les rues de Toulouse sont moins sûres pour les pratiquants du catharisme, ils sont épiés, surveillés, molestés. Si je ne me considère pas comme tel, je continue à étudier cette théologie singulière, surtout qu'on peut facilement me cataloguer comme eux, je n'ai pas de famille, pas d'enfants, pas de sexualité, de l'extérieur on peut penser que je passe mon temps à jeuner vu que je ne mange jamais en journée, je n'exploite pas de terres et je laisse mon établissement être géré par des personnes compétentes. Heureusement ils ne connaissent pas mon véritable régime alimentaire.
Mais cette situation m'inquiète et empiète sur ma liberté. Un soir, une bande de ruffians à la solde de l'évêque local arrive en trombe dans mon établissement, j'ai été désigné comme un hérétique, il compte bien me capturer et s'en prendre en moi. Heureusement la chambre pastel est rapidement devenue un repaire de sympathisants, il faut dire que je ne suis pas très regardant sur ce sujet, plusieurs personnes s'interposent dont Agathe une prêcheuse farouche opposée au pouvoir local, elle harangue la foule et fait fuir les malotrus.
Voilà qui me fait grandement reconsidérer ma vision des mortels.
Je coche la compétence "les humais ne sont que du bétail". Je crée la compétence "sympathisant du catharisme".
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Quatrième billet, après un bon temporel conséquent nous retrouvons Miron au printemps 1107.
En usurpant l'identité d'un des rejetons de l'actuel Comte de Cerdagne grâce à ma chevalière, j'ai pu tirer une lettre de change - quelle fabuleuse invention monétaire, afin de financer un établissement non loin de la cité de Toulouse. Entre les croisés qui font halte ici avant de se rendre sur le littoral, les pèlerins du chemin de Saint-Jacques et le commerce du pastel qui ne cesse de croître, l'affaire est florissante. J'ai nommé l'auberge La bonne halte, je n'ai plus besoin de chasser, la nourriture vient à moi.
De temps en temps j'attache un client au sous-sol que j'ai moi-même bâti et aménagé, un endroit sombre, frais, humide, comme je les affectionne. De temps en temps l'un d'eux trépasse, cependant le phénomène de Jan ne s'est pas reproduit, mais la dernière cliente a être devenue exsangue s'est transformée en une sorte de créature servile n'ayant que la peau sur les os, étrange.
Je crée une compétence "serviteurs".
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